Laques

Diálogo de Platão sobre o valor militar, a coragem,. Não chega a nenhuma conclusão em seu intuito de definir a virtude da coragem. A questão tratada (armadura pesada) parece um pretexto para demonstrar praticamente o método dialético que se deve seguir em uma discussão.

Chambry: Lachès XXXI

SOCRATE: XXXI. — Il serait par trop étrange, Lysimaque, de refuser son aide à quelqu’un qui aspire à se perfectionner. Si donc, dans la discussion que nous venons de tenir, j’avais fait preuve de science et tes deux amis d’ignorance, tu aurais raison de m’appeler à cette tâche préférablement à eux ; mais, comme nous sommes tous restés également dans l’embarras, pourquoi choisir l’un d’entre nous de préférence aux autres ? Pour moi, j’estime qu’il ne faut en choisir aucun. Cela étant, voyez si je ne vais pas vous donner un bon conseil.

Chambry: Lachès XXX

NICIAS: XXX. — C’est bien fait à toi, Lachès, de croire encore que ce n’est rien d’avoir paru tout à l’heure absolument ignorant de ce qu’est le courage. Ce à quoi tu tiens, c’est que je montre la même ignorance que toi, et peu t’importe, je le vois, d’ignorer avec moi des choses que devrait savoir tout homme qui pense être quelqu’un. Et sans doute tu ne fais rien en cela qui ne soit bien humain : tu regardes les autres et tu oublies de te regarder toi-même.

Chambry: Lachès XXIX

SOCRATE: XXIX. — Ainsi, Nicias, tu n’as guère répondu que sur le tiers du courage, alors que nous t’interrogions sur la nature du courage tout entier. Et maintenant il résulte de ce que tu dis que le courage n’est pas seulement la science de ce qui est à craindre et de ce qui ne l’est pas, mais plutôt celle de tous les biens et de tous les maux en toutes circonstances, si l’on en juge par ce que tu dis à présent. Est-ce bien là ta nouvelle opinion, Nicias ? qu’en dis-tu ?

NICIAS: Elle me paraît s’imposer, Socrate.

Chambry: Lachès XXVII

SOCRATE: XXVII. — Oui, je le crois. Mais toi, Nicias, remonte à ce que tu as dit au commencement. Tu te rappelles qu’en abordant la question, nous avons traité du courage en le considérant comme une partie de la vertu ?

NICIAS: Parfaitement.

SOCRATE: Et tu as bien répondu en la considérant comme une partie, sachant qu’il y en a d’autres, dont l’ensemble constitue ce que nous appelons la vertu ?

NICIAS: Sans doute.

Chambry: Lachès XXVI

LACHÈS: XXVI. — Tu vois, Socrate, le bel éloge qu’il se décerne à ce qu’il croit, par ces paroles ; mais ceux que nous reconnaissons tous comme courageux, il essaye de les dépouiller de cet honneur.

NICIAS: Non, Lachès, rassure-toi. Je prétends que tu es savant, et Lamachos aussi, puisque vous êtes courageux, et de même beaucoup d’autres Athéniens.

LACHÈS: Je ne répondrai pas là-dessus, non que je n’aie rien à objecter, mais je ne veux pas que tu dises que je suis un vrai habitant d’Aixoné.

Chambry: Lachès XXV

SOCRATE: XXV. — Dis-moi donc, Nicias, ou plutôt dis-nous, puisque Lachès et moi, nous faisons cause commune, tu prétends que le courage est la science de ce qui est à craindre et de ce qui ne l’est pas ?

NICIAS: Oui.

SOCRATE: Et que cette science n’est pas à la portée de tout le monde, puisque ni le médecin ni le devin ne la connaissent et qu’ils ne seront courageux qu’à la condition de l’acquérir d’autre part ? N’est-ce pas là ce que tu disais ?

NICIAS: C’est bien cela.

Chambry: Lachès XXIV

NICIAS: XXIV. — Celui que je dis, mon excellent ami, beaucoup plus que le devin ; car l’office du devin se borne à distinguer les signes de ce qui doit arriver à quelqu’un, soit la mort, soit la maladie, soit la perte de ses biens, soit la victoire ou la défaite à la guerre ou dans tout autre genre de lutte. Mais laquelle de ces choses il est préférable de souffrir ou de ne pas souffrir, pourquoi serait-ce au devin à en juger plutôt qu’à n’importe qui ?