Hípias menor
Hípias menor
Sobre a mentira e a verdade. Insuficiência do racionalismo moral de Sócrates. Não chega a nenhuma conclusão.
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Diálogo de Platão, sobre a mentira e a verdade. Insuficiência do racionalismo moral de Sócrates. Não chega a nenhuma conclusão.
Hípias menor
Sobre a mentira e a verdade. Insuficiência do racionalismo moral de Sócrates. Não chega a nenhuma conclusão.
Excerto de PLATÃO. Sobre a Inspiração Poética (Íon) e sobre a Mentira (Hípias Menor). Tradução do grego, introdução e notas de André Malta. Porto Alegre: LP&M, 2007.
SOCRATE: X. — Allons, Hippias, fais ainsi à loisir la revue de toutes les sciences et vois s’il n’en est pas de même pour toutes. Tu es certainement l’homme le plus habile du monde dans la plupart des arts. Ne t’ai-je pas entendu autrefois t’en vanter, en énumérant tes multiples et enviables talents sur l’
Excerto de PLATÃO. Sobre a Inspiração Poética (Íon) e sobre a Mentira (Hípias Menor). Tradução do grego, introdução e notas de André Malta. Porto Alegre: LP&M, 2007.
SOCRATE: VII. — Dis-moi, Hippias, n’es-tu pas expert en matière de chiffres et de calcul ?
HIPPIAS: Plus que personne au monde, Socrate.
SOCRATE: Si donc on te demandait quel nombre font trois fois sept cents, tu donnerais, si tu voulais, le vrai produit plus vite et mieux que personne ?
HIPPIAS: Certainement.
SOCRATE: N’est-ce pas parce que tu es le plus capable et le plus savant en cette matière ?
HIPPIAS: Si.
SOCRATE: VI. — Arrête un moment : remémorons-nous quelle est ta pensée. Tu dis que les menteurs [ gr. pseúdos: falsidade, erro (gr. plane). O erro (pseudos) é um juízo (doxa) que não corresponde à realidade, quer à «realidade» da situação sensível quer à verdadeira realidade do eidos do qual o sensível participa.
HIPPIAS: Cela, Socrate, il m’est impossible de te l’accorder.
HIPPIAS: XIV. — Non, Socrate, je ne le crois pas ; je crois que c’est parce qu’il avait changé d’avis par simplicité qu’il tient à Ajax un autre langage qu’à Ulysse. Au contraire, quand Ulysse dit la vérité, c’est toujours à mauvaise intention qu’il la dit, et toutes les fois qu’il ment, il en est de même.
SOCRATE: S’il en est ainsi, c’est Ulysse, à ce qu’il semble, qui est meilleur qu’Achille.
HIPPIAS: Pas du tout, Socrate, bien certainement.
HIPPIAS: XI. — Je n’en vois pas ainsi, sur-le-champ, Socrate.
SOCRATE: Et tu n’en verras jamais, j’en suis sûr. Si donc je dis vrai, rappelle-toi ce qui résulte de notre raisonnement, Hippias.
HIPPIAS: Je ne vois pas bien, Socrate, où tu veux en venir.
SOCRATE: C’est qu’en ce moment tu ne te sers pas peut-être de ton talent mnémotechnique ; tu crois évidemment qu’il n’y a pas lieu. Eh bien, c’est moi qui vais réveiller tes souvenirs. Tu te rappelles que tu disais d’Achille qu’il était véridique et d’Ulysse qu’il était menteur et rusé.
HIPPIAS: Oui.
SOCRATE: IV. — C’est fort bien parler. Voyons donc : quand tu as dit qu’Achille avait été représenté comme le meilleur, je pensais comprendre ta pensée, et de même quand tu as dit que Nestor était le plus sage ; mais quand tu as ajouté que le poète avait représenté Ulysse comme le plus rusé, à te dire la vérité, je ne comprends pas du tout ce que tu veux dire par là. Dis-moi donc, pour voir si maintenant je comprendrai mieux, si Achille n’a pas été représenté par Homère comme un homme rusé.