Bouillet

Filósofo francês tradutor das Enéadas no século XIX.

Bouillet: Traité 9 (VI, 9) - DU BIEN ET DE L'UN

(I-II) C'est par leur unité que les êtres sont ce que comporte leur essence. Ils participent plus ou moins de l'unité selon qu'ils participent plus ou moins de l'être. Ainsi l'âme possède un plus haut degré d'unité que le corps; cependant elle n'est pas l'Un absolu, parce que l'unité de son être renferme une pluralité d'éléments. L'Être universel et l'Intelligence ne sont pas non plus l'Un absolu pour la même raison.

Bouillet: Traité 39 (VI, 8) - DE LA LIBERTÉ ET DE LA VOLONTÉ DE L'UN

(I) Pour déterminer ce que sont en Dieu la liberté et la toute-puissance, il faut commencer par examiner en quoi consistent notre liberté et notre volonté.

On appelle volontaire ce que nous faisons sans contrainte, avec conscience de le faire; dépendant de nous, ce que nous sommes maîtres de faire ou de ne pas faire. Ces deux choses se trouvent le plus souvent réunies, quoiqu'elles diffèrent entre elles. Il est des cas où l'une des deux manque.

Bouillet: Traité 23 (VI, 5) - L'ÊTRE UN ET IDENTIQUE EST PARTOUT PRÉSENT TOUT ENTIER. II

(I) Tous les hommes admettent que l'Être un et identique est partout présent tout entier : car tous disent instinctivement que Dieu est présent en chacun d'eux un et identique. Si l'on considère d'ailleurs les êtres en général, on voit qu'ils aspirent tous à l'unité. Or cette unité, c'est l'Être universel; il est près de nous, et nous sommes en lui. Tous les êtres ne font donc qu'un, en ce sens qu'ils sont tous contenus dans l'Être un et identique, qu'ils l'ont pour principe unique de leur existence.

Bouillet: Traité 44 (VI, 3) - DES GENRES DE L'ÊTRE III

GENRES DE L'ÊTRE SENSIBLE

(I) Il y a dans le monde sensible des genres de l'être analogues à ceux qui existent dans le monde intelligible. Pour les déterminer, il faut nettement séparer l'âme du corps.

(II) A l'être véritable et intelligible correspond la nature corporelle, qui s'appelle aussi essence, mais qu'on doit proprement nommer génération, parce qu'elle implique l'idée d'un écoulement perpétuel. En l'examinant, on voit que la division des genres de l'être sensible ne correspond pas à celle des genres de l'être intelligible.

Bouillet: Traité 43 (VI, 2) - DES GENRES DE L'ÊTRE II

(I) Après avoir critiqué les catégories d'Aristote et des Stoïciens dans le livre précédent, Plotin expose ici sa propre théorie, qu'il présente comme entièrement conforme aux idées de Platon.

DES GENRES DE L'ÊTRE INTELLIGIBLE

Pour rechercher quels sont les genres de l'être, il faut avant tout admettre que l'être n'est pas un, comme Platon l'a démontré avec d'autres philosophes. Il s'agit ici de l'être véritable; qu'il importe de ne pas confondre avec ce qui détient et qu'on nomme génération.

Bouillet: Traité 16 (I, 9) - DU SUICIDE

Il ne faut pas séparer violemment l’âme du corps, mais attendre que les liens qui les unissent se rompent naturellement. Si par un acte illicite, on arrache l’âme du corps, elle conservera quelque chose du principe passif auquel elle était unie, et elle sera obligée de passer dans un nouveau corps.

D’ailleurs si le rang qu’on doit occuper là-haut dépend de l’état dans lequel on se trouve en quittant la terre, il ne faut pas sortir de la vie quand on peut encore faire des progrès.